a ajouter: Main: sensibilité
A refaire complètement (simple copié collé d'internet)
demander le jour de la semaine, la date, le mois, l'année, et le nom de la ville où on se trouve, le nom du bâtiment
ça paraît con, mais quand on te répond 18 juin 1926 à Soslowitz en Pologne, tu peux dire qu'il y a désorientation temporo-spatiale
en cas de troubles de la vigilance (et uniquement en cas de troubles de la vigilance parce que lire "Glasgow à 15" sur l'examen d'une personne qui vient pour un panaris, ça fait vraiment con) établir le score de Glasgow-Liège (côté de 3 à 15, coma défini à partir de 7 inclus) ; on évalue :
- la réponse verbale
- la réponse oculomotrice
- la réponse à la douleur
tu évalues la force globale, avec les manoeuvres de Barré (membres sup) et de Mangazini (membres inf)
cela te permet de mettre en évidence un déficit total, partiel, distal ou proximal, des membres
tu évalues ensuite, segment par segment, en appliquant une résistance au mouvement du patient, la force motrice segmentaire
tu examines alors chaque loge musculaire, les extenseurs, les fléchisseurs...
plusieurs choses dans l'examen sensitif :
- la sensibilité protopathique (j'appuie ou j'appuie pas)
- la sensibilité épicritique (j'effleure ou j'effleure pas)
- la nociception (je pique ou je pique pas)
- la sensibilité thermique (c'est chaud ou c'est froid)
- l'arthrokinésie (l'orteil est vers le patient ou le médecin)
- la pallesthésie (le diapason vibre ou non)
l'épreuve du pic/touche permet d'évaluer sensibilité épicritique et nociception, ça se fait avec le marteau à réflexe
vaut mieux avoir un pinceau pour évaluer la sensbilité épicritique (parfois les labos en donnent)
on n'a pas toujours un diapason à portée de main, ça coûte cher, et à part en neuro, on en trouve rarement
les troubles senstifs permettent de retrouver un niveau de lésion (exemple : sensibilité abolie au niveau ombilical : lésion au niveau de T10)
procéder par ordre pour ne rien oublier, du haut vers le bas ou du bas vers le haut
moi je préfère commencer par le bas :
- réflexe cutané plantaire : quand il est normal, il est en flexion, s'il est en extension, cela signe un syndrome pyramidal
il est parfois indifférent, et là ce qui importe, c'est l'asymétrie si elle existe
ne pas confondre réflexe cutané plantaire en extension et signe de babinski : ils ont la même valeur mais ne signent pas la même chose : le RCP en extension désigne une extension des orteils, le BBK signe une "élévation lente et majestueuse du gros orteil"
- réflexe achiléen
- réflexe rotulien
- réflexe crémastérien
- réflexe cutané abdominal
- réflexe pectoral
- réflexe tricipital
- réflexe bicipital
- réflexe stylo-radial
- réflexe cubito-pronateur
pour les ROT, il s'agit de préciser leur asymétrie, s'ils sont polycinétiques (plusieurs réponses à une seule stimulation), s'ils sont pendulaires (c'est en cas d'hypotonie, après la stimulation, le membre ne reprend pas immédiatement sa position d'origine, mais oscille de façon exagérée), s'il y a un élargissement de la zone réflexogène, ou s'ils sont... absents
ils peuvent aussi être diffusés (mise en route d'un groupe musculaire normalement non affecté par le réflexe sollicité, exemple : flexion de la jambe sur le tronc lors de la stimulation du rotulien)
une par une, on examine chacune des 12 paires crâniennes
mettre en évidence le syndrome cérébelleux statique
on recherche :
- une danse des tendons à la position debout
- un élargissement du polygone de sustentation à la marche
- embardées bilatérales à la marche
mettre en évidence un syndrome cérébelleux cinétique
il repose sur 4 choses :
- dysmétrie : épreuve doigt-nez, épreuve des barreaux d'échelle
- dysynergie : on demande au patient de s'accroupir, le patient atteint d'un syndrome cérébelleux ne décollera pas les talons du sol (alors qu'on le fait plus ou moins consciemment quand tout va bien)
- adiadococinésie : troubes de la coordination des mouvements à l'épreuve des marionettes
- j'ai oublié le 4ème
- lors de l'examen oculomoteur, rechercher un nystagmus, et définir sa direction et son sens (l'oeil "bat" du côté sain !!!)
- manoeuvre de Romberg : à faire en même temps que la recherche de la danse des tendons à l'orthostatisme : le patient est debout les yeux fermés, on se tient devant lui ; il faut effectuer une poussée sur ses épaules afin qu'il parte en arrière ; la chute latéralisée d'un côté est un signe de Romberg positif ; une chute seule n'est pas un Romberg positif, elle se rencontre dans le cas d'un cérébelleux, alors que le Romberg positif ne se rencontre que pour un vestibulaire
(évidemment, prendre ses précautions, faudrait pas que le patient se casse quelque chose en tombant !!!)
- déviation des index : à rechercher en même temps que la manoeuvre de Barré, en demandant au patient de fermer les yeux lorsqu'il tend les bras (on en profitera également pour rechercher un astérixis dans le cadre d'une encéphalopathie, mais là je m'éloigne un peu)
- déviation de la marche du même côté
- marche en étoile : on demande au patient, yeux fermés, de marcher de quelques pas vers l'avant, puis vers l'arrière, puis vers l'avant... le patient atteint d'un syndrome vestibulaire dessinera une étoile, le sujet normal restera sur la même ligne
- demander au patient s'il ressent des vertiges, et définir le vertige vrai : impression de voir les objets tourner autour de soi
le pseudo-vertige est plus une sensation de malaise, avec plus ou moins des nausées (comme le vertige des hauteurs)
demander au patient s'il souffre de maux de têtes, si la lumière et le bruit l'indisposent de façon exagérée (photo et phonophobie)
rechercher une raideur de nuque (résistance à la flexion de la tête sur le tronc)
je ne me souviens plus du nom du signe consistant à fléchir les jambes tendues sur le tronc, qui devient impossible chez le sujet atteint d'un syndrome méningé, suite à la mise en tension des méninges (et donc il a mal)
rechercher une prostration (le patient est en décubitus latéral, positionné en chien de fusil, dans le noir, au silence, et plutôt pas content que vous veniez l'emmerder)
mise en évidence d'un RCP en extension ou d'une asymétrie, d'un signe de Babinski, d'un signe de Hoffman (activation de la pince pouce-index en stimulant le bout du majeur)
membres inf en extension, sup en flexion
A voir