L'agent pathogène est un bacille Gram négatif, Bartonella Henselae. Les vecteurs responsables dans la transmission de la maladie sont les puces, la contamination se faisant par une griffure ou une morsure d'un chat ou par la piqûre d'une puce infectée.
Dans 80% des cas, le malade a moins de 21 ans.
Incubation : 2 à 3s
Au lieu d’inoculation, on voit se former
Puis 1 à 3 semaines plus tard, surgit la manifestation typique : une lymphadénopathie en général unique et persistante évoluant dans 10 à 30% des cas vers la suppuration dans le territoire où l’inoculation a eu lieu :
Le tableau clinique classique inclut l'adénopathie, la fièvre (30%), la fatigue, les céphalées, la splénomégalie et les manifestations cutanées à type de rash maculo-papuleux transitoire.
D'autres manifestations plus rares ont été notées : atteinte neurologique avec encéphalite ou atteinte des nerfs périphériques, conjonctivite (syndrome oculoglandulaire de Parinaud), atteinte pulmonaire, atteinte cardiovasculaire, hépatomégalie, purpura thrombopénique, érythème noueux.
En fait c’est le tableau d’un gros ganglion qui traîne depuis 3 semaines qui inquiéter le malade ou son entourage.
Il existe une adénopathie (gros ganglion) dans le territoire où l’inoculation a eu lieu : aine, aisselle par exemple. Elle fait suite à une papule (= bouton rouge) le plus souvent passée inaperçue, cinq à trente jours avant.
Rechercher:
L'ABThérapie est spécifique dans ces cas. Cf. Conséquences d'une agression par un chat [prevoir 2016]
En dehors du tableau clinique, le diagnostic repose sur la sérologie (immunofluorescence indirecte ou immuno-assay enzymatique avec titrage des anticorps IgG ou IgM).
L'examen anatomopathologique des adénopathies montre des lésions typiques mais non spécifiques (hyperplasie lymphoïde, granulomes avec cellules géantes, micro-abcès) et la polymérase chain réaction (PCR) effectuée sur des biopsies valvulaires ou d'adénopathies.
Le pronostic est bon chez les patients immunocompétents, avec une résolution spontanée dans 90% des cas, une antibiothérapie étant toutefois nécessaire en cas d'immunodépression, ainsi que dans les formes neurologiques et cardiaques.
Le plus souvent, la maladie guérit, sans séquelle, en une à trois semaines et sans traitement. Dans certains cas, les ganglions persistent plusieurs mois. Parfois, ils évoluent vers une suppuration ou une fistule.
Toutefois, dans 5 à 10 % des cas, des complications infectieuses surviennent. Elles peuvent toucher tous les organes, en particulier conjonctivites, pneumopathies ...
L'AUGMENTIN prescri pour la pasteurellose prévient-elle la bartonellose?
Une antibiothérapie étant toutefois nécessaire en cas d'immunodépression, ainsi que dans les formes neurologiques et cardiaques.
AZITHROMYCINE 500mg le 1er jour puis 250 mg/j pendant 4j
Il semble difficile de ne pas mettre d'AB...
