UPDATE 2023: Concernant les IPP, cet article reparle de leur prescription, qu'il faut idéalement limiter à 4 semaines en traitement initial. Les effets indésirables plus récemment découverts comportent des fractures ostéoporotiques (+ 4 personnes sur 100 par an), des infections à C. difficile, des hypoparathyroidies et hypocalcémie, des hypovitaminoses B12, des insuffisances rénales, des démences et des pneumopathies. Il faut également être vigilent concernant les interactions médicamenteuses avec l'omeprazole et l'esomeprazole; ainsi, en cas d’interaction, on préférera le lansoprazole, le pantoprazole, ou le rabeprazole. Le traitement prolongé ne se justifie qu'en cas de risque de saignement ou d'ulcère élevé (oesophage de Barrett, AINS chronique, œsophagite chronique, antécédent d'hémorragie digestive). Pour l'arrêt, 44% des patients ont un rebond d'acidité qui peut être limité par une décroissance progressive du dosage des IPP sur 4 semaines (et c'est plus efficace que de switcher avec un antiH2).
[HAS 2022] La coprescription d’IPP et d’AINS en prévention n’a d’intérêt qu’en présence de facteurs de risque et n’est justifiée que dans les situations suivantes :