Rupture de Rate
A intégrer:
Ruptures traumatiques de la rate
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Ruptures non traumatiques de la rate
- La mortalité est élevée (environ 20 %) et résulte de décès avant que le diagnostic ne soit porté et de décès postopératoires, probablement favorisés par un retard de prise en charge et/ou la gravité de la pathologie sous-jacente.
- La majorité des malades ont une splénectomie. Seuls les malades jeunes, stables et ayant une mononucléose infectieuse prouvée, peuvent bénéficier d’un traitement non chirurgical.
Clinique
Deux tableaux classiques de rupture de rate, en un ou deux temps peuvent être observés.
- Lorsque l’hémopéritoine est au premier plan, comme cela a été le cas pour nos deux premières observations, l’examen à réaliser en urgence est une échographie abdominale
- En cas de rupture en deux temps, il se forme d’abord un hématome sous-capsulaire, souvent sur une rate augmentée de taille, avec des signes cliniques souvent peu évocateurs puisque la notion de traumatisme est absente.
Etiologies
Dans près de 5 % des cas, aucune étiologie et aucune notion de traumatisme ne sont retrouvées. Les étiologies infectieuses (dominées par la mononucléose infectieuse et le paludisme) et hématologiques (dominées par les hémopathies malignes) représentent à elles seules plus de la moitié des cas.
La mononucléose infectieuse représente à elle seule 16 % des causes et reste la principale cause de rupture dans les pays tempérés. Bien que ce soit une complication rare de la MNI avec une fréquence estimée entre 0,1% et 0,5 %, il s’agit de la première cause de décès dans cette maladie souvent bénigne.
Sources