relai KEPPRA ?
Il faut rechercher une conséquence en urgence [R3.2.3] :
Il faut chercher une cause: Cf. EME-Bilan étiologique de l'EME [R2.1]:
Il faut hospitaliser car 11% présentent une récurrence de crises dans les douze premières heures [R3.5.2] [SFMU 2018] parle pourtant de RàD dans certain cas tout en disant d'H en neurologie!!!
Les troubles de vigilance peuvent être en rapport avec :
Il ne semble pas justifié d’intuber un patient présentant un coma persistant après l’arrêt des crises tant que la tolérance respiratoire est bonne et qu’il n’y a pas d’argument pour une agression cérébrale aiguë (traumatisme crânien grave, etc.)[R3.2.5].
R3.4.2 L’EEG doit être effectué en urgence s’il n’y a pas d’amélioration progressive de la vigilance (dans l’heure qui suit l’arrêt des convulsions dit plus loin). En effet, la persistance d’un EME non convulsif après l’arrêt des convulsions double la mortalité et cet état justifie donc l’intensification du traitement. (Cf autres indications de l'EEG dans l'EME)
R3.3.17 Au décours d’un EMETCG traité, la persistance du coma sans convulsions ne doit pas conduire à l’intensification du traitement antiépileptique sans avoir étayé une éventuelle poursuite de l’EME par l’EEG.
R3.1.2 Un coma post EMETCG avéré sans manifestations motrices peut être consécutif à la cause de l’EME, à l’expression d’un EME que l’on ne peut authentifier que sur l’EEG, au caractère sédatif des médicaments administrés. Cette situation justifie un EEG en urgence.
L’EMETCG larvé, rare, est l’expression clinique très tardive d’un EMETCG non ou insuffisamment traité. Le tableau réalisé est celui d’un coma persistant accompagné de manifestations motrices discrètes qui s’atténuent pour disparaître au fil des heures : clonies des extrémités (pouces, orteils), myoclonies palpébrales, ouverture des yeux sans reprise de conscience. Le diagnostic repose sur l’EEG. [R1.12]
Un coma post EMETCG avéré accompagné de manifestations motrices discrètes évoquant un EME larvé impose un EEG en urgence [R3.1.3].
R2.11 En cas de forte présomption de méningo-encéphalite ou de méningite infectieuse