Diurèse
A intégrer: spot-urinaire
Maintien de la balance hydrique
Entrées = Sorties = 2,5 L par jour
- Si augm des entrées (on boit plus): Adaptation : osmolarilé urinaire < osmolalité plasmatique
- Si augm des sorties (sudation...): Adaptation : osmolarilé urinaire > osmolalité plasmatique
Osmolalité plasmatique maintenue entre 280- 285 mOsm/L.
Osmolalité urinaire normale entre 50 et 1200 mOsm/L inversement proportionnelle au volume d'urine
3 mécanismes de contrôle :
- Mécanismes rénaux permettant de diluer ou de concentrer l’urine
- Soif
- ADH: Cf ADH
Diurèse
Diurèse normale: 30 à 60 ml/h, en pratique de 600 ml à 2,5 l/24h.
Chez un individu sain, la diurèse est comprise entre 0,8 et 1,5 litres/j (En pratique Débit urinaire normal entre 0,5 à 2 l par jour proportionnel à la quantite de liquide ingéré)
Le volume déclenchant l'envie de miction est d'environ 400 ml pour un adulte.
Lors d'affections rénales, la diurèse est perturbée.
Dans la prise en charge du choc septique et des Brulures, on a l'objectif d'une diurèse de 0.5 ml/kg/h
Diurèse lors du choc hypo-volémique
Voir aussi: Hématurie
- ??? macrocytaire si débit > 300 000 elts/mn
- laiteuse aprés apport important en phosphate ou graisses
- mousseuses en cas de protéinurie.
- odeur d'ammoniac des urines qui ont reposé
- odeur fruité en cas d'acétone (que l'on retrouve dans l'haleine)
Polyurie
Une polyurie est définie par une diurèse supérieure à 50 ml/kg/j (>3.5l/70kg/j) en régime de boissons libres chez l'adulte.
Deux hypothèses diagnostiques doivent être envisagées:
- secondaire à
- une glycosurie,
- une hypercalcémie,
- une hyperkaliémie
- (non osmotique). La polyurie insipide est caractérisée par des urines hypotoniques dont la densité urinaire est inférieure à 1005, associée à une osmolalité plasmatique normale ou élevée. Le test de restriction hydrique couplé au test thérapeutique à la desmopressine permet de différencier une polydipsie primaire d'un diabète insipide central ou néphrogénique.
Le reste du bilan cherchera à faire la preuve d'une étiologie particulière dans chaque groupe pathologique. Le traitement comporte deux volets essentiels: étiologique et hormonal substitutif.
*** Au décours d'une tachycardie (Bouveret par exemple)
Syndrome de levée d'obstacle aprés rétention urinaire
- Diabète insipide : maladie se caractérisant par une impossibilité des reins à concentrer les urines, entraînant une polyurie accompagnée d’une soif intense. Ce type de diabète peut avoir plusieurs causes, mais toutes sont en relation directe avec un mauvais fonctionnement des reins et l’absence d’une hormone, appelée antidiurétique, dont le rôle est d’empêcher une trop grande fuite de liquide dans la vessie.
- Diabète sucré : présence dans le sang de sucre en quantité anormale, entraînant l’élimination de celui-ci dans les urines (glycosurie abondante)
- Insuffisance rénale avancée : dans ce cas, le rein confronté à la diminution du nombre de néphrons (éléments de base du rein permettant la filtration du sang), et fait augmenter au maximum la capacité de filtration de ceux-ci et du même coup la quantité d’urine. Celle-ci est isosthénurique, c’est-à-dire qu’elle possède une densité faible (elle est très diluée).
- Prise d’un médicament contenant un diurétique dont la composition favorise l’élimination des urines, lors du traitement d’une insuffisance cardiaque (entre autres) accompagnée d’œdème. La régression de ceux-ci provoque la polyurie. D’autres médicaments comme la chlorpromazine, certains antidépresseurs qualifiés de tricycliques, les anticholinergiques (ayant une action contre un neuromédiateur, l’acétylcholine, et utilisés contre l’asthme, la bronchite chronique, les écoulements nasals), la clonidine. Après perfusion d’urée ou de mannitol.
- Anesthésie après utilisation du méthoxyflurane
- Utilisation du carbonate de lithium
- Au cours d’une cirrhose du foie le traitement par diurétique visant à éliminer l’excès d’eau dans organisme s’accompagne une polyurie
- Au cours du syndrome néphrotique, caractérisé par la présence de protéines dans les urines, la baisse des protéines dans le sang, et des œdème, entre autres,. La polyurie fait suite à la prise de diurétiques dans un but thérapeutique.
- Diminution du calibre d’une artère irriguant le rein (sténose de l’artère rénale)
- Perturbations du taux de potassium
- Hyperaldostéronisme (élévation du taux de l’aldostérone – hormone - dans le sang)
- Suppression de calculs ou de toute autre cause susceptible d’interrompre le passage des urines dans les voies urinaires inférieures (canaux allant des reins vers la vessie et de la vessie vers l’extérieur = uretère, urètre)
-
- Hyperparathyroïdie (élévation anormale du taux d’hormones parathyroïdiennes dans le sang)
- Présence d’un myélome multiple : multiplication anormale, dont on ne connaît pas l’origine, des plasmocytes (variété de globules blancs) dans la moelle osseuse. Le myélome multiple est également appelé maladie de Kahler
- Anémie falciforme,
- Syndrome de Sjögren : maladie caractérisée par une insuffisance de sécrétion (production de liquide) de certaines glandes, en particulier les glandes salivaires (xérostomie) et lacrymales (xérophtalmie)
- Rein polykystique : présence de nombreux kystes rénaux
- Potomanie psychogène : trouble psychologique se traduisant par la nécessité de boire des quantités importantes de liquide
- Pathologie de l’hypothalamus s’accompagnant d’une perturbation à l’origine d’une mauvaise régulation de la soif. L’hypothalamus est une région du diencéphale (partie du cerveau jouant un rôle fondamental dans les mécanismes du sommeil, de la soif, de l’absorption des sucres et des lipides, de la régulation de la température de l’organisme, etc...)
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- Osmolarités sang et urine.
Diurétiques
Sources
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