Dysuries | Infections Urinaires | Cystite | Infections Urinaires masculines / Prostatite | Pyélonéphrite Aiguë | BU ECBU | Choc septique | BU ECBU
A intégrer:
ImageMap:
Femme pour douleur lombaire fébrile avec signes urinaires.
Si c'est un homme, c'est plutôt une prostatite (la pyélo est rare chez l'homme) et la douleur lombaire manque alors.
Formes pièges:
Chez l'homme une PNA doit être prise en charge comme une prostatite aiguë, même si TR normal (tout $Urinaire fébrile).
3 signes cardinaux, mais les formes incomplètes ne sont pas rares:
Risque: porter le Dg par excés devant une BU infectée chronique chez le Magé associé à une AEG?
L'examen doit aussi éliminer:
[Urgences 2011]:
En terme d’imagerie, ni l’échographie des voies urinaires ni le scanner ne sont justifiés en première intention devant un épisode de PNA typique non compliqué (ouais mais bon, on a vu un abcés chez une jeune femme 25 ans...).
Objectif: néphrite focale (Tt médical) ou obstacle (à drainer) ? Note: les pyélos sans obstacle font souvent des douleur similaires à une colique néphrétique.
Indication d’une imagerie dans les PNA (où il faut vraiment la faire rapide):
Dans ces cas:
En cas d'hospitalisation, compléter avec:
A intégrer: pyelonephriteEmphysemateuse.pdf
Une forme particulière à ne pas méconnaître: elle survient quasi-exclusivement chez la femme diabétique mal contrôlée et se caractérise par un tableau de sepsis grave avec sur l’imagerie rénale la présence de lésions nécrotico-gazeuses intra-parenchymateuses. Le pronostic est sévère et impose une prise en charge thérapeutique urgente associant un remplissage vasculaire, une bi-antibiothérapie synergique, une correction des défaillances d’organe, un drainage percutané et peut justifier dans certains cas de réaliser une néphrectomie.
Questions | PNA selon [SPILF 2018] | |
Trjs | ECBU systématique | |
Cas spécial? |
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PNA grave ? |
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Cf. PNA grave de la femme |
PNA à risque? |
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Cf. PNA de la femme non grave mais AVEC facteurs de risque de complication |
PNA prolongée? |
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Cf. PNA prolongée |
Sinon PNA simple | Cf. PNA de la femme non grave SANS facteurs de risque de complication | |
A hospitaliser? | Voir les critères |
Ce serait bien que les doses soient indiquées
Ce serait bien d'avoir la liste des pays endémiques EBLSE
Le germe en cause est le plus souvent un BGN, en particulier Escherichia coli.
S. saprophyticus est en cause dans 13 % des IU hautes [lebouter 2011]. Pas deTt particulier contrairement à la cystite.
Posos de [Pyelonephrites aigues-SPILF-2015] (elles n'ont pas été données dans la version 2018):
En cas de BLSE, 40% sont sensibles aux FQ par voie orale, 35-40% au TMP-SMX.
Cf. AntibioClic
Un uroscanner est indiqué, le plus souvent en urgence, et au plus tard dans les 24h (voir échographie rénale si CI ou faible risque).
Pareil que PNA sans FdR, en privilégiant les C3G car le risque de résistance aux fluoroquinolones est plus élevé dans cette population, pendant 14j (au lieu de 7 pour les simples) [SPILF 2015].
Cf. PEC du choc septique.
Dépend si FdR à EBLSE ou pas.
Imipénème / TIENAM (base) Pour les infections suspectées ou documentées à des espèces bactériennes moins sensibles (telles que Pseudomonas aeruginosa), de même que pour les infections très sévères (par ex. survenant chez les patients neutropéniques fébriles), il est recommandé de traiter par 1g IV toutes les 6 heures.
[SPILF 2018]:
Note les Fluoroquinolones ne sont plus recommandé dans les PNA graves
Parmi les aminosides, l'amikacine conserve le taux de sensibilité le plus élevé (proche de 90%, contre 65-70% pour la gentamicine) [SPILF 2014]. Voir aussi: AFSSAPS 2011- MISE AU POINT SUR LE BON USAGE DES AMINOSIDES
injection unique de 15 à 30 mg/kg/j à passer en 30 mn (pour 70 kg, ça fait 4 flacons de 250 mg!)
Selon [SPILF 2015]:
xxx
Un 1er épisode de PNA non compliqué de la femme jeune doit être traité en externe en l’absence de critères de sepsis grave, dans les autres situations les recommandations sont moins tranchées.
Les biomarqueurs n'ont pas d'utilité pronostique.
Les "à risque" ne sont pas à hospitaliser?
Les situations conduisant à une hospitalisation sont : [SPILF 2018]