Diarrhées



Cf. colite inflammatoire, Clostridium

Questions:

Quel Syndrôme?

Mécanismes:

$ Cholériforme

Les intoxications alimentaires staphylococciques ne sont pas des infections évolutives, mais elles sont dues à des aliments qui ont été en contact avec un staphylocoque produisant des entérotoxines. Ces toxines sont donc retrouvées dans les aliments qu'ils soient crus ou cuits (ces entérotoxines sont thermostables) et provoquent chez le sujet qui les a ingérés des vomissements, des diarrhées et des crampes abdominales qui disparaissent en général quelques heures après l'ingestion sans nécessiter de traitement spécifique [Pasteur].

$ Dysentérique

Quelles causes?

Risque?

Dure depuis longtemps:

Piège?

La diarrhée n'est qu'un symptôme d'une autre pathologie à traiter: le risque est là...

Elles donnent svt des tableaux moins aigu:

Pb des causes donnant à la fois une fièvre et la diarrhée (où la fièvre ne vient donc pas de l'intestin).

L'examen recherche

Demander

Rien si diarrhée banale:

Sinon:

Stratégies

Vidal

 

Gastro Entérite Virale / TIAC

toxi-infections alimentaires collectives (TIAC) sont révélées par des symptômes principalement digestifs, accompagnés de fièvre

Cf. Gastro Entérite Virale

Grossesse

Couvrir la Listériose: amoxicilline 3g/j pdt 10j.

Fièvre typhoïde

cf Ellrodt.

Tourista

Trasmission par eau (glaçons) non bouillie à 65°, fruits. EColi le plus svt puis Shigelles (plus sévère).

Douleurs, crampes abdo, nausées voir vomissts, diarrhée jusqu'à 15 selles par jour, rarement fébrile pdt 5 jours.

CAT:

l'hydratation orale salée suffit (coca cola, bouillon, jus de fruit à saler, eau de riz + électrolytes).

Lopéramide + IMODIUM +Cotrimoxazole pdt 3j réduit bcp la durée. L'AB préventive (courte durée) est efficace (cotimoxazole, doxycycline).

Cf. Gastro Entérite Virale

Le subsalicylate de bismuth est interressant en prévention.

Toxi Infection

Clostridium Difficile

Colite Pseudo membraneuse à Clostridium Perfringens

SALMONELLA NON TYPHIQUES

les oeufs (S.Enteritidis) et leur utilisation sans cuisson préalable; les viandes de volailles et les produits crus d'origine animale

12 à 36 h

syndrome dysentérique. nausées, vomissements et syndrome dysentérique avec selles glairo-sanglantes qui signe l'atteinte colique, I'hyperthermie si elle est présente ne dure pas plus de 48 heures; l'épisode est spontanément résolut f en 3 à 7 jours; en revanche il existe des formes graves chez les sujets âgés, les jeunes enfants, les patients porteurs d'une maladie inflammatoire de l'intestin avec possibilité de bactériémies et d'atteinte méningée.

Coproculture.

SHIGELLES

les oeufs, I'eau, les crudités

48 h

Vomissements, hyperthermie et syndrome dysentérique avec selles glairo-sanglantes et purulentes, I'évolution est en générale bénigne sous antibiothérapie; les formes compliquées chez les enfants et les sujets à risque peuvent provoquer des hyponatrémies sévères par sécrétion inappropriée d'hormone diurétique, un mégacôlon toxique avec le risque de perforation, un syndrome hémolytique et urémique.

céphalosporines de 3 éme génération, aux fluoroquinolones

CAMPYLOBACTER

volailles, le lait non pasteurisé et l'eau

2 à 5 j

syndrome dysentériforme précédé d'un syndrome grippal fébrile, la diarrhée est secondairement hémorragique et dure 4 à 5 jours; les complications sont nombreuses : cholécystites, pancréatites, péritonites; on a décrit des associations avec le syndrome de Guillain-Barré et le syndrome hémolytique et urémique.

culture de selles sur milieu sélectif positive en 48 heures.

les macrolides représentent l'antibiothérapie de choix, érythromycine à la dose d'1 gramme pendant7 à 10 jours.

YERSINIA ENTEROCOLITICA

eau, fruits de mer, porc (abats), volailles, légumes précuits et/ou pré coupés.

3 à 7 j

début brutal avec diarrhée fébrile parfois sanglante, une pharyngite associée serait très évocatrice chez les adultes, ainsi que l'apparition plus tardive d'une arthrite réactionnelle (40%), d'un érythème noueux; la diarrhée a volontiers une évolution prolongée, supérieure à 2 semaines. Les complications peuvent être graves : péritonite par perforation, mégacolon toxique, septicémies avec méningite, endocardite. Coproculture.

macrolides ou les fluoroquinolones.

VIBRIO PARAHAEMOLYTICUS

eau de mer tiède. Vibrion halophile (eau salée), principal agent responsable des toxi-infections alimentaires au Japon.

Poisson, fruits de mer crus.

12 à 24 h

diarrhée aqueuse. GERMES A ACTION CYTOTOXIQUE.

STAPHYLOCOCCUS AUREUS

Réservoir : humain avec contamination par un porteur sain (rhino-pharyngé) ou presentant une plaie infectée. produits laitiers et plats ayant subi des manipulations importantes (salades composées, viandes séchées).

2 à 4 h

ENTEROTOXINOGENE. Vomissements, diarrhée liquide profuse non fébrile pouvant se
compliquer de choc hypovolémique chez les enfants et les sujets fragilisés L'évolution
est rapidement et spontanément favorable. l'antibiothérapie n'est pas indiquée

CLOSTRIDIUM PERFRINGENS

dans 95% des cas, il intéresse des produits cuits (viandes en sauce).

Fréquemment en cause dans les restaurations collectives

9 à 15 h

coliques et diarrhée aqueuse parfois fébrile d'évolution favorable en 24 heures, rarement elle peut se compliquer d'entérocolite nécrosante avec les souches de type C.

BACILLUS CEREUS

Riz, purée, legumes germés (soja).

1% des TIA en Angleterre.

1 à 6 heures si forme émétisante; 6 à 16 heures si diarrhée.

forme émétisante du à la toxine thermostable; l'autre due à la toxine thermolabile avec diarrhée aqueuse profuse pendant 12 à 24 heures.

ESCHERICHIA COLI ENTEROHEMORRAGIQUE (EHEC)

la viande peu cuite (hamburger - F), le cresson.

24 h

diarrhée liquide qui secondairement devient hémorragique après 2 à 3 jours avec possibilité de complications graves et mortelles : SHU chez les enfants et les personnes âgées qui associe une anémie hémolytique, une thrombopénie et une insuffisance rénale. Coproculture. fluoroquinolones- Bactrim, il semblerait que le début précoce, diminuerait l'apparition dU SHU.

CIGUATERA

poisson. À l'origine est une TIA tropicale après ingestion de poisson, elle a tendance à s'étendre : TIAC dans les Caraïbes et les petites Antilles.

 

début brutal et bruyant avec bradycardie, prurit, myalgies, hissons, dysesthésies cheiro-orales et des extrémités, di rrhée; des épisodes récurrents peuvent survemr 6 à 12 mois après I épisode inaugural.

perfusion de Mannitol 20% en une heure.

CLOSTRIDIUM BOTULINUM

Toxi-infection alimentaire grave, mais rare en France : 30 cas déclarés par an. conserves avec cuisson préalable insuffisante; conserves domestiques, charcuteries artisanales, poissons filmés.

12 à 36 heures mais parfois jusqu'à 8 jours

précédés de nausées et vomissements, I'atteinte est neurologique non fébrile, diplopie, dysphagie et dans les cas graves paralysie motrice avec atteinte des muscles respiratoires; il n 'y a jamais de syndrome méningé ni d'atteinte du systéme nerveux central. sirop de chlorhydrate de guanidine ++; Sérothérapie, discutable, réservée à certaines formes sévères.

L'INTOXICATION HISTAMINIQUE

poissons (thon++). L'intoxication survient après consommation de poisson mal conservé.

10 minutes à 1 heure.

troubles vasomoteurs (érythème de la face et du cou, céphalées), vomissements, diarrhée. I'administration de corticoïdes et d'antihistaminiques permet une régression rapide et accélérée.

Sources